Entre chien et louve (Gudule)

1/09/2014 Alice 0 Comments

Et voilà que je peux rayer un deuxième titre de ma liste. Youpi, youpi ! Bon même si je ne suis pas trop d'humeur à sauter de partout vêtue d'une robe arc-en-ciel à paillettes... Parce que, ce récit là m'a mis une claque c'est certain. Je vous laisse découvrir la fiche et si vous l'avez lu vous aussi, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.


Titre : Entre chien et louve
Auteur : Gudule
Editeur : Bragelonne
Nombre de pages : 139 pages

Quatrième de couverture :
Je suis mort, d'accord, mais qu'est-ce que je fais dans ce chien ? Ou plutôt, pourquoi SUIS-JE un chien, avec un passé de chien, un instinct de chien, et cependant, intacts, mes émotions, mes désirs, mes souvenirs d'homme ?»
Le souvenir d'Astrid, surtout, la jeune Noire qu'il a jadis ramenée d'Afrique, quand il était Jean. L'amour de sa vie. Astrid, sa veuve qu'il lui faut retrouver même si elle n'est plus qu'une sexagénaire usée par les outrages de la vie. Et il la retrouve. Un chien a ce genre de capacité. Et le voilà adopté par une femme désormais en mal de compagnie qui, bien loin de se douter de la véritable nature de l'animal qu'elle a recueilli, lui parle, lui fait des confidences... Pour Jean, devenu «Fidèle», c'est alors comme un voile qui se déchire. S'ouvrant sur un enfer insoupçonné...


A lire absolument si on aime :
- Les récits dérangeants qui amènent des questions
- Les page-turner


A éviter si on cherche :
- Un récit doux, sans violence
- Des gentilles fées, des elfes gentleman et des lutins malicieux


L'avis du critique :

Ce texte n'a pas été facile à lire pour moi au départ. Surtout lorsqu'un des narrateurs évoque son couple et sa rencontre avec la femme de sa vie en Afrique. Lui avait 29 ans, elle 13 ans. J'ai hurlé en le lisant, non définitivement on ne peut pas appeler cela un couple. Et même si c'est "justifié" (par le personnage) par le fait que les petites africaines sont en avance sur leur âge. (Là, j'ai hurlé une seconde fois)
Et puis, j'ai continué ma lecture et j'ai compris.
C'est certes un récit dérangeant, qui donne l'impression d'avoir toujours la fesse gauche posée sur un coin de chaise alors qu'on serait tellement mieux installé normalement. Mais pour moi, c'est un récit tout simplement exemplaire en matière d'évolution de personnages et de montée en puissance de l'intrigue.
Attention, toutefois, je ne le conseille pas à n'importe qui. C'est très, très violent. Il y a une scène en particulier qui n'est vraiment pas à mettre en toutes les mains.
Je ne peux pas dire que j'ai adoré ce livre. J'ai vraiment apprécie l'écriture et les chapitres très très très très court qui font que cela se lit très vite. J'apprécie le fait d'avoir été bousculée. Seulement, pour moi, la fin n'est pas la hauteur du reste du texte.


Le petit plus du livre : A la fin de la version que j'ai lu, il y a un court portrait de Gudule qui explique qu'elle se débarrasse de son enfance en écrivant ses livres. Et cela m'a aidé à mieux cerner ce que je venais de lire. Attention on est pas dans du Confessions intimes, pas du tout ! Mais je pense qu'on pourrait dire que ce texte là est une sorte de "Where the wild things are" version ultra trash.

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